Le texte a été adopté pendant une session inhabituellement houleuse, en raison de l'opposition du parti communiste qui continue de nier la responsabilité du dictateur soviétique dans ce massacre. Mais l'assemblée dominée par le parti proche du Kremlin Russie unie a adopté le texte, qui exprime pour la première fois de manière officielle et aussi claire ce qui a été révélé par les archives publiées cette année, 60 ans après les faits, par les autorités russes. À la suite de l'invasion par l'URSS en septembre des régions polonaises de l'Est, en vertu du pacte germano-soviétique, 22 officiers polonais, prisonniers de l'Armée rouge, avaient été abattus dans la forêt de Katyn et à Mednoïe Russieainsi qu'à Kharkiv Ukraine. Pendant des décennies, l'Union soviétique a accusé les nazis d'avoir commis ces assassinats. Ce n'est qu'en avril que le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev a reconnu la responsabilité de son pays dans ce massacre. Entreprenant de relancer ses relations avec Varsovie, le Kremlin a fait mettre en ligne cette année des documents sur cette tragédie, et la justice russe a remis à la Pologne des dizaines de tomes d'archives. C'est en se rendant à Katyn pour une cérémonie que le président polonais Lech Kaczynski est mort le 10 avril dans l'accident de son avion, avec 95 autres personnes, dans l'ouest de la Russie.
Sylvain Tesson
Diviser le lien Résumé de la chronique Les faits divers n'appartiennent à aucune catégorie d'actualité, ils sont inclassables. Leurs thèmes sont donc variés : des crimes sordides, des affaires de alentours, des petits délits, des accidents charmer ou moins spectaculaires Leur portée n'a pas toujours la même importance alors ils sont parfois très anodins, cependant ces faits divers touchent toujours à notre société et nous parlent, nous intriguent. Suivez toutes les affaires avec justice françaises ou internationales à bêtise des derniers crimes, délits et accidents qui ont marqué l'actualité récente.
La Douma russe reconnaît le «crime» de Katyn ordonné par Staline | La Presse
Il se déplace en trottinette ou par une vieille Volkswagen. Ils fréquentent des lieux emblématiques à Moscou comme Vinzavod, Garage ou Krasny Oktiabr, d'anciens locaux industriels transformés en centres d'exposition branchés. Diplômé de la prestigieuse Académie soviétique du Commerce, cet homme de 36 ans est aujourd'hui patron d'une insignifiant maison d'édition dont les tirages pas dépassent pas 10 exemplaires. Professeur d'université de 29 ans, Alexandre Stakhanov a pour sa part ouvert avec double amis une galerie de machines à sous de l'époque soviétique.
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